Un système très formateur

Les CPGE offrent un enseignement particulièrement riche et formateur et permettent aux élèves d’acquérir un vaste champ de savoirs et de savoir-faire fondamentaux qui leur seront précieux tout au long de leurs études ultérieures et de leur carrière professionnelle : une bonne formation généraliste initiale permet en effet d’ancrer beaucoup plus solidement les compétences pointues qu’on doit ensuite acquérir dans son domaine de spécialisation.

L’enseignement en CPGE reste remarquablement pluridisciplinaire : dans toutes les filières, on continue -tout particulièrement en première année- à travailler de façon approfondie et équilibrée toutes les disciplines utiles :

  • Dans la filière littéraire : l’histoire, la géographie, le français, la philosophie, les langues, anciennes et vivantes.
  • Dans la filière économique : les mathématiques, l’histoire et des sciences humaines, la culture générale, des langues vivantes.
  • Dans la filière scientifique : toutes les grandes disciplines scientifiques (des mathématiques aux sciences de l’ingénieur en passant par les sciences physiques et chimiques et l’informatique) ainsi que la culture générale (« français-philosophie ») et une ou deux langues vivantes.

L’enseignement de CPGE est très intensif.

  • Les horaires hebdomadaires sont importants : un trentaine d’heures de cours ; des interrogations orales (les « colles » ou « khôlles ») ; un devoir surveillé tous les samedis.
  • Les programmes sont très substantiels.
  • Le niveau à atteindre pour être compétitif lors des concours est élevé, voire exceptionnellement élevé pour ceux qui ambitionnent d’intégrer les grandes écoles les plus prestigieuses.

L’enseignement en CPGE est très bien encadré pédagogiquement.

  • Les classes ont un effectif maximal de 48 élèves. En moyenne, à Kerichen, elles comptent environ 35 élèves, ce qui est l’effectif normal d’une classe de lycée.
  • les professeurs enseignent souvent dans une seule classe, pour peu que l’horaire de leur discipline y soit important : ils peuvent , dans ces conditions, assurer un suivi particulièrement attentif de leurs élèves et leur prodiguer des conseils très individualisés.
  • l’évaluation est constante. Chaque semaine, les élèves reçoivent au moins une note correspondant à un devoir écrit de quatre heures (il y a jusqu’à dix notes de devoirs surveillés de quatre heures par an dans les disciplines les plus fortement coefficientées de la filière) et deux notes d’interrogations orales individuelles (colles).
  • Le corps professoral, de très haut niveau, est parfaitement en mesure de répondre aux exigences disciplinaires et pédagogiques de la prépa : les enseignants sont tous agrégés, très souvent titulaires en outre d’un doctorat, et ils sont triés sur le volet par l’Inspection générale de leur discipline.

L’enseignement de CPGE met tout particulièrement l’accent sur les idées et la méthodologie  :

  • il faut certes acquérir beaucoup de connaissances précises, sans lesquelles une culture tournerait à vide,
  • mais il faut encore davantage apprendre à relier les données brutes, quelles qu’elles soient, par des principes, à structurer son intelligence, à construire sa pensée, à s’exprimer de façon claire et convaincante à l’écrit comme à l’oral, et à se donner des méthodes de travail parfaitement efficientes qui permettent d’apprendre mieux et plus vite :
  • c’est en effet sur ces qualités que se font essentiellement les classements aux concours et ce sont ces qualités, transposées, plus tard, à de nouvelles connaissances et à de nouveaux contextes, qui permettront aux anciens élèves de prépa de s’adapter plus vite et mieux à des défis intellectuels et professionnels inédits, voire même à exercer des métiers qui n’existent pas encore, dans des domaines de la connaissance qui n’ont pas encore été défrichés.

L’enseignement en CPGE s’appuie également beaucoup sur l’émulation entre pairs  :

  • On est « tiré vers le haut » au sein d’une classe où tous les élèves ont été sélectionnés et où certains sont très brillants.
  • On prépare des concours, où il ne suffit pas d’avoir acquis un niveau minimal, comme pour un examen, mais où il faut être le meilleur possible et meilleur que les autres candidats.
  • Lorsque l’on passe ces concours, très difficiles pour certains d’entre eux, on se mesure à des candidats de grande qualité au niveau national.

En prépa, on est poussé de toutes parts à poser solidement et définitivement les bases de sa capacité à fonctionner et à évoluer au meilleur niveau tout au long de sa carrière.

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