Un système exigeant mais largement accessible, et très porteur pour tous

A l’instar d’un entraînement sportif, les prépas exigent travail, constance et ténacité de la part de leurs élèves, mais elles sont porteuses pour tous ceux qui s’y impliquent avec sérieux.

La prépa est un univers d’excellence exigeant, mais d’un niveau largement accessible.

  • Contrairement à l’université, les CPGE sont une filière sélective. Les dossiers sont examinés par une commission qui est amenée à en refuser certains (« non classés » sur Parcoursup). Toutefois, la majorité des candidatures sont classées (plus de 500 dans certaines filières), et, avec le jeu des candidatures multiples et des désistements sur Parcoursup, très rares sont les candidats classés qui n’obtiennent pas une place en CPGE à Kerichen s’ils maintiennent leur voeu jusqu’au bout (0% de refusés en 2019).
  • Les CPGE préparent à des concours et non à des examens. Il ne suffit pas d’avoir la moyenne pour être reçu, il faut être meilleur que les autres, avec, parfois, des résultats très supérieurs à la moyenne si on veut avoir la moindre chance d’intégrer les Ecoles les plus demandées (les Ecoles normales supérieures, Polytechnique, Centrale, les Mines, HEC, l’ESSEC, l’ESCP…). Il existe toutefois un large éventail de concours de niveaux très divers, qui permettent à chaque élève travailleur de trouver, à la fin de son parcours en prépa, un débouché correspondant à ses capacités d’assimilation.
  • Passer des concours à l’échelle nationale, c’est se mesurer aux meilleurs élèves de l’ensemble du pays. Toutefois, s’il est vrai que les places sont difficiles à obtenir dans les Ecoles les plus prestigieuses, il y a, pour ne prendre que cet exemple, davantage de places offertes dans l’ensemble des Grandes Ecoles d’ingénieurs que de candidats issus des prépas ! Les Grandes Ecoles sont donc très loin d’être réservées à une petite élite et les concours sont en définitive un instrument de répartition plutôt qu’un instrument de sélection.

Les CPGE ne sont pas l’univers élitiste qu’une certaine vision caricaturale se complaît à dépeindre.

  • Elles constituent un remarquable ascenseur social : à La Pérouse-Kerichen, environ 33% des élèves de CPGE et environ 65% des internes sont boursiers.
  • Elles accueillent avec succès des élèves de niveaux très divers et non pas uniquement des « têtes de classe ». Des élèves dont le niveau n’était pas particulièrement remarquable en terminale peuvent « se révéler » en prépa s’ils sont motivés, ambitieux, fournissent tous les efforts nécessaires et cherchent à « se dépasser ».

Les CPGE sont très porteuses pour tous à court et à long terme.

  • Les élèves intégrant une Grande Ecole reçoivent une formation professionnalisante de très grande qualité avec, en fin de parcours, un diplôme de très haut niveau.
  • Les élèves de CPGE, parallèlement à leur scolarité en prépa, valident par équivalence une, deux et -sous certaines conditions- trois années universitaires (60, 120, voire 180 crédits ECTS) à quasiment 100% et ne connaissent pas le très fort taux d’abandon en cours d’études qui frappe les étudiants en université. Les CPGE sont donc aussi une voie royale vers les deuxième et troisième cycles universitaires.
  • Les élèves des CPGE littéraires, pour lesquels les débouchés en Grande Ecole sont moins nombreux que pour leurs camarades des CPGE scientifiques ou économiques et qui continuent massivement leur parcours en Université, connaissent des taux de réussite particulièrement élevés lorsqu’ils passent les concours administratifs ou d’enseignement ou lorsqu’ils entreprennent des travaux de recherche : la qualité de la formation généraliste et méthodologique reçue en CPGE leur donne souvent une longueur d’avance sur les autres étudiants.
  • Enfin, l’acquisition d’un diplôme de Grande Ecole, d’un Master ou d’un Doctorat, qui figurent parmi les débouchés les plus naturels de la prépa, sont des atouts majeurs sur le marché de l’emploi. Selon la dernière étude du CEREQ, le taux de chômage des jeunes sortis depuis trois ans du système éducatif est de 49% chez ceux qui n’ont aucun diplôme mais seulement de 6% chez les titulaires d’un doctorat et de 7% chez les sortants des Grandes Ecoles. Quant au salaire médian, c’est chez les diplômés des Grandes Ecoles qu’il est le plus élevé.
    DIPLÔME et INSERTION PROFESSIONNELLE_DONNEES CEREQ 2016

Documents à télécharger

Dans la même rubrique…